EndoFrance

L’endométriose est une maladie encore trop peu connue. Ayant côtoyé plusieurs personnes souffrant de cette maladie, il me semble aujourd’hui important d’en parler et de sensibiliser le plus de personnes possible à ce sujet, autant pour aider les personnes qui en souffrent que leur entourage.

Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui ont participé à ce projet, ainsi que leur courage d’être passés devant l’objectif pour cette noble cause.

L’Association

L’association EndoFrance, créée en 2001, lutte contre l’endométriose en diffusant des informations fiables sur la maladie et en finançant la recherche. Elle est reconnue d’intérêt général et agit depuis 2005 auprès des pouvoirs publics pour améliorer la prise en charge de l’endométriose

Pour découvrir leur site officiel, c’est ici :

Quelques chiffres*

L’endométriose, c’est :

Est atteinte d'endométriose

En moyenne pour établir un diagnostique **

%

Souffrent de douleurs chroniques invalidantes

%

Des cas d'infertilité sont dus à l'endométriose

Traitement spécifique à l'endométriose

* Source des chiffres : INSERM

** Chiffre mesuré par l’enquête EndoVie menée par IPSOS, Gedeon Richter et EndoFrance publiée en 2020

L’endométriose, c’est quoi ?

L’endométriose se caractérise par un développement anormal du tissu utérin, appelé endomètre, à l’extérieur de l’utérus. Ce tissu anormalement placé peut se développer sur les ovaires, les trompes de Fallope ou sur d’autres zones…

L’endométriose est une maladie complexe. Longtemps définie comme une maladie gynécologique, elle est aujourd’hui définie comme une maladie systèmique, car elle peut toucher plusieurs organes et en alterer le fonctionnement.

Il n’y a d’ailleurs pas une, mais « des » endométrioses. Aujourd’hui, on distingue 3 catégories distinctes d’endométriose :

– L’endométriose superficielle (ou péritonéale), ;
– L’endométriose ovarienne ;
– L’endométriose pelvienne profonde (ou sous-péritonéale).

Si l’endométriose n’est pas une maladie létale, elle reste néanmoins une maladie pouvant être extrêment douloureuse et invalidante pour celles qui en souffrent.

Dans 1/3 des cas, l’endométriose ne se développe pas et stagne, voire régresse grâce au traitement ou de façon spontanée, notamment pour les formes superficielles. Cependant, il arrive qu’elle évolue vers des formes sévères et nécessite une prise en charge complexe et  multidisciplinaire.

Il est important de rappeler qu’il n’y a pas de liens entre l’intensité de la douleur et le type d’endométriose. Comme elle touche une région avec de nombreux nerfs, même une endométriose superficielle peut être très douloureuse.

Les symptômes

Le symptôme le plus courant de l’endométriose est la douleur. Dans la majorité des cas, c’est une douleur invalidante entraînant une incapacité totale ou partielle pendant quelques jours. Elle n’est cependant pas le seul symptôme.

Les principaux troubles et douleurs liés à l’endométriose sont :

– Règles douloureuses et saignements ;
– Douleurs pelviennes et lombaires ;
– Douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie) ;
– Infertilité ;
– Troubles digestifs ;
– Troubles urinaires ;
– Fatigue chronique.

A cela s’ajoutent tous les problèmes liés au handicap invisible (notamment des difficultés à faire reconnaître son handicap à son entourage familial, amical ou professionnel).

Les Dons

Pour chaque photo réalisée dans le cadre de ce projet, je m’engage à faire un don à l’association EndoFrance.

Depuis le début du projet, la somme suivante a été reversée à cette association :

EndoFrance

La Galerie Photo

Je tiens à remercier Marie (Scorpion d’octobre) qui m’a fait confiance pour ce projet.