Les voilà se reposant dans un nid d’amour,
Cocon aux reflets d’or à la tombée du jour.

Avec douceur, ils se regardent et s’hypnotisent
Toutes les étoiles de leurs yeux se courtisent

Et leurs lèvres libèrent un souffle doux et chaud
Qui glisse comme une caresse sur la peau.

Se mêlent alors les arômes de leurs parfums
Infusant leurs cœurs jusqu’au moment opportun

Où les astres de leurs yeux tirent révérences,
Laissant leurs lèvres faire plus ample connaissance

En cette fin d’après-midi,
Arrive une douce entropie.

Alors, j’observe la lumière
Dont les reflets viennent parfaire
Chaque détail de son visage.

C’est une cavalière
Fière de sa jument

Qui galope gaiement
Entre champs et bruyères.

Mais en ce soir d’été,
En toute intimité

Les champs sont faits de draps,
Les gestes délicats.

La bruyère rebelle
Est devenue dentelle.

L’air est doux sur sa peau
Laissant place au repos.

Elle esquisse un sourire
Avant de s’assoupir.

Elle reste pensive devant la fenêtre.

Explorant chaque sentier de son esprit,
Elle se perd à travers les ronces et les orties,
Et puis s’égare à l’ombre des chênes et des hêtres.

Elle longe les ruisseaux, grimpe sur les rochers.
Elle se laisse errer dans cette forêt éthérée,

Pour mieux y retrouver la beauté de son être.

C’est une rencontre éphémère
Comme nulle autre similaire

Mettant de côté sa pudeur
Une main posée sur le cœur

Il est riche de sa couleur
De sa force et de sa douceur

Voici un homme de valeur
A la bienveillante chaleur